Les Hystériades

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La Verbena de la Paloma

Création 

à l'Opéra de Reims

 

La Verbena, Rêve de carnaval

 

La Verbena de la Paloma zarzuela

musique Tomas Breton,

livret Ricardo de la Vega

suivie de

Rêve de Carnaval en mode andalou création

musique Thierry Pécou

livret Christine Mananzar

Création et Direction musicale Thierry PECOU

Transcription musicale Thibault PERRINE

Chef de choeur Sandrine LEBEC

Chef de chant Sophie PARTOUCHE

 

Mise en scène Christine MANANZAR

Assistante m.s. Claire MAUPETIT

Scénographie Luz MORENO

Costumes Luz MORENO et Karin WEHNER

Lumières Thomas REBOU

Danse Catherine LOPEZ

 

Photos projetées Marc GINOT

Administration de production Doride SALTI

avec

Irina de BAGHY, Mayuko KARASAWA

Amélie ROBINS, Sébastien LEMOINE

Jean-Louis MELET, Stéphane SENECHAL

Ensemble VARIANCES:

Laurène DURANTEL, Carjez GERRETSEN, Sophie PARTOUCHE et Karim TOURE

et la participation de la Maîtrise de Reims

Co-production LES HYSTERIADES - OPERA DE REIMS - REIMS SCENES D'EUROPE - Ensemble VARIANCES avec  le soutien du FOND DE CREATION LYRIQUE-SACD et de ARCADI (Aide à la diffusion IDF et Plateaux Solidaires)

Un rêve de carnaval...

Le livret original

La veille du 15 août a lieu dans un quartier populaire de Madrid, la fête d’une statue miraculeuse de la Vierge. L’esprit de carnaval bouleverseles esprits.

Hilarion, pharmacien, se purge en prévision des frasques qu’il fantasme avec Susana et sa soeur Casta avec lesquelles il entretient une liaison.

Susana s’amuse ainsi à rendre jaloux son fiancé Julian et Casta cherche à «se caser». La tante des deux jeunes filles, Antonia, favorise cette double liaison dans l'espoir de voir Hilarion se marier avec l'une des deux.

Très malheureux, Julian veut tuer sa fiancée. Il est désarmé par Rita, sa marraine qui lui conseille d’oublier Susana...

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photo verbena

La Zarzuela, entre chanson populaire espagnole et opéra italien est une musique populaire par ses thèmes, savante par son écriture et le traitement lyrique de la voix.

 Retrouvons les origines populaires du théâtre : le carnaval et l’esprit initial des fêtes madrilènes ainsi que des Festivités de la Zarzuela _ nées sur une scène en plein-air, au cœur d’une forêt où poussaient broussailles et ronces (zarzas)_.

Sur fond de fête populaire dans les rues de Madrid, sexualité libre et amour fou s’opposent tandis que les sous-entendus politiques (dénonciation de la corruption, insurrection révolutionnaire) traversent cette forme légère.

 La fête nous sollicite dans notre désir de liberté, dans l’amour comme dans la cité, par ce rêve partagé...

Christine Mananzar

Catherine LOPEZ, vers un flamenco contemporain

Les Dames de la Halle

rectocartecom dame

Jouer dans un décor naturel,  exporter l'opéra dans la rue tel qu'Offenbach l'avait conçu à ses débuts,dans l'esprit du théâtre de foire.

Monter les Dames de la Halle en plein air, à la lumière du jour, sous des halles, sur des places ou encore des kiosques à musique.

Les Dames de la Halle est une pièce courte des plus réussies des oeuvres d'Offenbach. Inspirée des Cris de Paris et des marchandes du Carreau des halles, le style d'écriture est d'une pureté qui se rapproche de celle de Mozart.

La trancription pour trombone, mandoline et clarinete et l'interprétation par des acteurs-chanteurs accentue le côté populaire.

Sous couvert de la Nature, le texte pose la question des identités, trace toutes les étapes du désir à la filiation, interroge l'amour paternel et maternel et montre le combat entre l'ordre représenté par la jeune fille et le commissaire et le désordre: les travestis.

Ainsi, par le biais du travesti, la sexualité prend tous les genres. Les frontières du masculin et du féminin semblent floues. Nous rêvons à l'être androgyne...

     

VERDUN automne-hiver 19..

Tract PDF Verdun 1

A la manière d'un Nô démultiplié, où morts et vivants reviennent et racontent la guerre, Verdun Automne-Hiver 19.., oscille entre fiction et documentaire, entre récit et fragments.

Un théâtre musical construit à partir d'une histoire de famille durant la Grande Guerre : petite histoire mêlée aux faits de la grande Histoire où la parole politique voisine avec des aventures singulières, notamment celles des amours secrètes à Verdun au début des hostilités.

Cette forme lyrique légère témoigne de la révolte, toujours actuelle, contre le sort réservé aux 100 000 morts sur les 600 000 coloniaux servant sous le drapeau français, dont mémoire et dette de sang ont été trop longtemps oubliées. 

Un officier fait venir sa jeune épouse en cachette à Verdun. Cloitrée le jour, à la nuit, elle se heurte dans sa promenade à une patrouille : sont-ils morts ou vivants ?

Une "escouade de théâtre" composée de paysans et de coloniaux sous les ordres de cet officier raconte le lot commun à tous : la faim et la mort qu'ils côtoient physiquement...et leurs rêves d'une fond d'une tranchée.

Les personnages de soldats sont éclatés. Cet éclatement raconte l'éclatement des corps en opposition à la famille où chaque personnage est dessiné et identifiable.

Le Tribun, personnage transversal, est composé stricto sensu d'après les déclarations de personnages publics : hommes politiques, journalistes, généraux...

Les scènes se croisent et tissent un panorama des mentalités de ces quatre années de guerre. Le rêve, où se mêle du réel, et son mode qui opère par fluctuations et métamorphoses, donne la continuité.

Dans Verdun Automne-Hiver 19.., la composition tente d'établir une relation au souffle, au pneuma et de créer un geste musical émanant du corps tout entier. La voix psamoldiée, incantatoire, chuchotée va du halètement au cri, en passant par le sprechgesang ; accompagnés de  5 instruments :  flûte, clarinette, contrebasse, harpe et percussions, elle colle au plus près à la prosodie du texte, dans un style vocal acéré proche du lied. 

HYSTERIADE ou la vengeance d'Eurydice

Hystériade ou la vengeance d'Eurydice, tragi-comédie lyrique pour 3 voix et deux pianos

Sur les prédictions d'une cartomancienne, Euridice fuit la cérémonie de son mariage pour échapper à son destin. Elle se réfugie chez son amie d'enfance, Hortense , devenue prostituée. Le souvenir de l'amitié passée ressurgit pour fonder les bases d'une entente  nouvelle. La mort est loin, Eurydice s'ennuie ; elle jette un pont vers l'avenir, elle va travailler. Pendant ce temps, Louis, le fiancé délaissé, s'abandonne au désespoir. Il finit par rencontrer Hortense ; dans un hôtel de passe nait leur amour illusoire, hanté pour les deux amants, par l'ombre d'Eurydice...

 

Le texte écrit comme un scénario ou un croquis pour la musique, livre essentiellement les moments de paroxysme ; les scènes courtes entrecoupées de noirs saisissent les personnages sur le vif. Images et émotions sont à l'état brut, sans détail, dépourvues de tout développement.Y entrent enconflit des forces, des langages, des personnages issus d'univers contradictoires. La succession rapide de ces états culminants impose des chocs d'écriture : la parole du quotidien est bousculée d'élans lyriques, la voix chantée croise la voix parlée et s'y mêle.

 

Les sonorités et les couleurs vocales des protagonistes sont puisés dans le caractère des personnages et les états qu'ils traversent. Le livret projette des personnages mythologiques dans un univers contemporain ; pour rendre musicalement cette dichotomie, voix lyrique et écriture musicale s'opposent : la partition passe du tonal à l'atonal, incline vers le jazz. Le choix instrumental va dans le même sens par le rapprochement d'un piano acoustique et d'un Fender Rhodes.

 

Les Enfers prennent la forme d'un arbre posé sur des rails jetés vers l'au-delà : ces rails formant un pont entre la scène et la salle, ouvrent une brèche dans le 4e mur...

Autour de cet arbre, point de contact entre la scène et la salle, noyau entre les trois personnages  et lieu de jonction entre les deux pianos se construit un jeu où la relation musique-théâtre est le centre des interrogations : la présence des deux pianistes y impose une tension continue de l'image.

 

Arbre de vie, arbre de mort dont les branches dessinent tour à tour grotte, griffes, ciel de lit... où se  raconte l'alchimie des alliances qui se nouent et se dénouent incessamment selon les flux de l'amour, de l'amitié, de la mort.

A VOIR : le spectacle sur le site du compositeur

extraits sur la page du compositeur Fabrice Boulanger

 

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Hysteriades NB 8 p

*Photographies:

Marc Ginot

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